Winy Maas (MVRDV), Djamel Klouche (L’AUC) et François Leclercq dévoilent leurs propositions pour l’aménagement de la presqu’île portuaire de Caen, dans une exposition ouverte au public jusqu’au 31 juillet 2012 au Pavillon Normandie.
Au même titre que ses voisines Rouen, Le Havre ou Rennes, Caen s’organise pour renforcer son attractivité métropolitaine. Le projet Caen Presqu’île lui offre l’opportunité d’inventer la ville du XXIe siècle. Trois équipes pluridisciplinaires sont en compétition jusqu’à l’automne pour s’octroyer la maîtrise d’œuvre urbaine de ce projet, dont l’emprise s’étend sur 300 hectares, aux portes du centre. Projections dans le futur.
Le projet de Leclercq
Pour François Leclercq, tous les chemins de la presqu’île mènent à la mer, à 14 kilomètres au nord.
© François Leclercq/JDS architects
« Caenhattan », cœur actif de la presqu’île, vient expérimenter un nouveau dialogue entre le grand paysage et l’architecture. Un parc en réseau s’installe sur les toitures (© François Leclercq/JDS architects)
Le projet de l’agence MVRDV
L’agence néerlandaise MVRDV propose de densifier les flancs de la presqu’île, en laissant celle-ci relativement peu construite pour en conserver ses qualités paysagères.
© MVRDV/Diagram architecture
Sur l’emprise de l’ancien CHR, un « béguinage urbain » permet d’accueillir des artisans et des logements, tout en respectant le principe de « offset », afin de valoriser les traces du patrimoine.
Le projet de L’AUC
Par les formes urbaines et l’intensité, L’AUC interroge les formes de vivre ensemble. L’architecte-urbaniste Djamel Klouche imagine un pont habité, des logements individuels le long de nouvelles darses ou encore des tours mixtes.
© L’AUC/SLETH modernism
La substance habitante viendra s’agglomérer autour de spots, ici une méga-piscine.